Ce pull là, il est cousu depuis presque 2 ans, je le mets et le remets mais aujourd'hui...
Aujourd'hui, mon cerisier se déplume complétement et ma tenue du jour s'accordait parfaitement aux feuilles du jour. L'occasion était trop belle de prendre le temps de les immortaliser.

A défaut de savoir tricoter, coudre de la maille ça habille les frileuses.
La couleur de ce coupon m'a toujours évoqué l'orage... allez savoir pourquoi ?
Un petit nuage de polaire grise a donc naturellement trouvé sa place sur mon dos.

Patron chipé à une copine de couture, au départ c'est une tunique à manches chauves-souris.
Je l'ai raccourcie pour en faire un pull. Je pars à la recherche de sa référence, ma mémoire a oublié (Fait Main ?)

Il doit y avoir des notes accrochées à ce pull. Quand je l'ai cousu, quand je le porte, quand je le vois, je fredonne inlassablement :

"Parlez-moi de la pluie et non pas du beau temps
Le beau temps me dégoute et me fait grincer les dents
Le bel azur me met en rage
Car le plus grand amour qui me fut donné sur terre
Je le dois au mauvais temps, je le dois à Jupiter
Il me tomba d’un ciel d’orage

Par un soir de novembre, à cheval sur les toits
Un vrai tonnerre de Brest, avec des cris de ‘putois
Allumait ses feux d’artifice..."

C'est bon vous avez Brassens en tête ?!?

Pour nager en eaux troubles ...
Revêtir un haut coloré avec un goût de poison,
Y insérer un petit poisson en dérision,
Et faire un coucou au monde.

Patron : Datura de Deer and Doe avec quelques modifications.
 Un peu d'ampleur sous les bras et aux épaules pour ne pas être gênée aux entournures, le bas en jersey pour plus de souplesse et pour tenter de casser l'effet "coupe-poitrine"... et un petit poisson d'avril hors saison.

Je suis gaga
Je suis papa
Je suis dada
Je suis chinois
Je suis mama
Je suis blabla
Je suis caca
Je suis chinois
Arthur H - Le paradis il est chinois

Il y a un an -déjà- pour la kermesse de l'école sur le thème de la Chine, j'ai eu une précieuse commande de mon garçon : "un habit de chinois avec un pantalon thaï comme papa, un beau que je mettrai tout le temps, avec des petits noeuds vietnamiens pour aller avec mon chapeau chinois jaune". Commande précise d'un passionné d'Asie et d'un enfant chez qui le détail a son importance.

Patrons pour cet ensemble :
Veste 144 - Burda 9/2010 sans les pinces et avec des boutons-boules tressés de la veste 131 - Burda 10/2007
Pantalon sur la base de la salopette Nanho de Blousette rose élastiqué devant pour faire comme un pantalon thaï mais en plus simple à porter pour un enfant. Dans l'esprit de celui-ci

Un an après, tout est bien trop court et j'ai de nouveau une commande d'habit pour petit chinois !

Reprendre le temps de faire des photos sous la pluie
Reprendre le temps de poser mes cousettes sur le web
Profiter du concours Art cousu lancé par T&N pour revenir faire un tour par ici

Voici donc ma version d'Einige kreise de Kandinsky sur une jupette en jean.

Le silence du noir, les cercles colorés et lumineux, les contrastes…
c'était une évidence, j'allais mettre en couture mon avatar couture.
Pour mon “oeuvre”, il me fallait donc une toile de fond aussi muette que le noir
et un vêtement qui laisse sa place aux cercles, ronds, bulles, aux couleurs :
j’ai donc choisi du jean et une jupe trapèze.

On devine même mon biais maison en chutes de tissus à pois blanc sur noir ou noir sur blanc.

J’avais envie de garder l’effet de transparence des cercles qui se chevauchent, la couleur et la forme qui se devine sous l’autre cercle, le franc contraste entre la couleur du cercle et le noir de fond. J’ai opté pour l’utilisation d’un tissu de doublure coloré (enfin je crois que c’est ça) et de tulle.

Et ce grand cercle, ce grand cercle si lumineux, il ne pouvait que devenir une … poche !

Des bleus plein les yeux et le coeur tout chiffon... ce sweat là n'a pas l'histoire qu'il aurait du.

Dans ma tête, ça parlait chauves-souris, mon chéri, tête en l'air, à l'envers, cave et vin, tête qui tourne et verres à pied.
Et le bleu avançait, le bleu se montait, ça cousait joyeusement (une fois les marmots au dodo).

Et puis il y a eu un dimanche... un dimanche matin...
Le soleil qui est là et les nouvelles qu'on veut pas entendre, qu'on veut pas comprendre, la vie qui s'arrête, l'air qui ne passe plus, le son qui se coupe et les mots qui s'enroulent autour d'un seul nom.
Et là je vous dis pas, mon bleu il a trinqué. Les chauves souris n'ont plus souri et ma tête a pris sa dose de plomb.

Et puis, il y a eu un lundi, un mardi, un mercredi, un jeudi... un jour après l'autre à parler avec chaque personne croisée de lui, toujours de lui, à mesurer toujours plus le vide, l'absence.
Et avril est passé et je ne l'ai pas vu. Juste essayé de prendre le temps de m'entourner des amis et de la vie.

Mais il y avait une date, un objectif pour ce bleu chiffoné sur sa chaise. Alors des bleus plein les yeux et le coeur tout chiffon, je me suis remise derrière ma machine.

Et le sweat est fini - Et le sweat lui plaît - Et le sweat est porté - Et le sweat, le voici.

Car quand on a la chance d'avoir croisé un tel Michel, quand on a grandi avec ses mots pour étapes, on sait qu'un projet ça s'emmène avec soi, loin très loin. Ca se laisse pas là au bord d'une chaise en faisant mine de ne rien voir.
Ca se transporte -pas caché, pas petit, pas timide- ça se grandit, ça se construit. Et puis v'là qu'on le partage et alors là c'est parti : c'est lui qui nous transporte, qui nous grandit, qui nous emmène là où on pensait même pas pouvoir aller.

Ce sweat, ce bleu, ce projet, il est pas pour toi Michel, il aurait été bien trop petit mais des projets - des beaux, des grands, des énormes - dans lesquels sont glissés tes mots et ton énergie y en a plein dans ma tête et dans celles qui m'entourent. 

Ce sweat il est pour mon fan de chauves-souris, de rhinos, de vin, de cave, de verres...

Patron : Le blouson homme du Burda 1/2006 sans les bords-côtes et avec quelques petits arrangements.
Et une petite couture-broderie en clin d'oeil avec un p'tit rhino (une chauve-souris qui va bientôt recommencer ses courses aux insectes autour de la maison) et un verre à faire tinter.

Et ce Rhino TINTO

il attend de sourire sur un nouveau projet et puis là, c'est sûr, je vous en reparlerai.

Ecouter ruminer les brunes toutes cornues
Gambader sous les mirabelliers à glaner des coucous
Promener les minus dans mes décors d'enfant
... vêtue de ma jupette pour ado.

Patron : Ottobre enfants (et ado, si, si) 4/2013
Patron impecc, j'ai juste repris un peu les côtés pour ajuster le tout.

Cette chouette jupette m'avait beaucoup plu avec ses boutons, ses plis, sa doublure. La version d'Aurélie m'a motivée à piocher dans mes velours.

Et après une journée au grand air au milieu des vaches, des cochons, des veaux, des enfants... ma jupette d'ado était un chouilla plus fripée.

... ou les rouages d'un recyclage efficace.

Une jupe longue, en lainage, grise vers l'extérieur et rouille à l'intérieur. Une jupe longue, bien trop longue, bien trop chaude, bien trop endormie dans mon armoire.
Sans regret, j'ai sorti les ciseaux, les patrons, les épingles pour la métamorphoser en haut bien chaud.

Le modèle 103 du Burda de février 2008 avec son col gigantesque et ses manches raglans (encore !) allait faire l'affaire. Je n'ai fait que le haut de la robe, j'ai raccourci les manches, adapté le col pour que la taille de ma jupe puisse devenir le col de mon petit haut, j'ai zappé les pinces à l'arrière, adapté la longueur aux dimensions de tissu disponible. Bref, j'ai bidouillé. 

Les yeux avertis des couturières devineront les souvenirs de la fermeture éclair, de quelques broderies, des pinces de la jupe.
J'ai conservé un petit triangle de tissu rabattu en souvenir du pan avant de la jupe initiale.
Me voici donc avec ma taille autour du cou.

Cette couture-recyclage a été portée, portée, portée, portée... j'adore ce petit haut !

Juste un tissu... celui qui s'invite alors qu'on s'était dit "pas de motifs, de l'uni, de l'uni".
Juste un tissu... qui dégote un compère dormant tranquille dans son armoire.
Juste un tissu... mis en forme pour fêter juste une année de plus.
Pour ma sobrina, ma belle Sue à moi... des pommes à croquer !!!

Patron : Nanho de Blousette Rose
Un tissu à pommes vintage, du velours milleraies rouille, une nanho entièrement doublée pour avoir bien chaud en haut de la montagne.

A la première traverse, l'envie de dompter du jersey.
Au deuxième échelon, un vieux tshirt jamais porté mais à la maille de coton de qualité.
Au troisième, des manches raglans sur un Lubin de Sarouels.
Me voici bien lancé pour passer l'étape du tissu mou élastique.

Les premières appréhensions étant les plus difficiles à gravir, l'euphorie d'arriver en haut a fait le reste. La machine à coudre du club avec point jersey, les bons conseils d'une couturière ayant tenté le Lubin, du jersey rouge à l'accent hollandais et mon voici avec mon premier jersey (avec beaucoup moins de difficulté que je l'avais pensé).

Patron : Lubin du livre Sarouels de Valérie Parfum du Ciel - Taille 38
A noter : si ce haut vous fait de l'oeil, ayez en tête que ce tshirt est taillé serré, serré... un petit côté justaucorps de gymnaste. J'ai profité de la tendance de mon jersey rouge à roulotter pour rajouter une bande à l'encolure et pour finir l'ourlet du bas. J'ai rajouté des centimètres aux manches et en bas. Après coup, j'ai grignoté toutes mes marges de couture à la largeur des bras (surtout aux avant-bras) pour pouvoir enfiler les manches.
Bref, la prochaine fois je rajouterai au patron initial : 1 cm à l'encolure, 6 cm en bas du tshirt, 5 cm pour les manches et de 1 à 1,5 cm pour la largeur des manches.

Le passage de ce cap mou et élastique m'a fait entrer dans une autre dimension. Mais ça je vous en parlerai quand 2014 sera enfin venu sur ce blog.

Le ciel au ras du plancher et le gris souris en monochrome.
En 2013, la lumière, le soleil et les couleurs qui éblouissent avaient besoin de s'inviter sur les tissus.

Un Patrones importé de Barcelone, un tissu plus que coloré, quelques heures sans ma fille en koala... et enfin pour clôturer juillet, le soleil est arrivé et les occasions de porter ma nouvelle blouse aussi.

Un tissu léger, léger, des coutures anglaises à même la peau et un petit lien violet pour le contraste. Ce haut a connu les hamacs, le soleil, le vent chaud, l'odeur des pins au soleil... le bonheur estival !

Patron : Blusa japonesa du Patrones Extra Casual - Primavera/Verano 2012.
J'ai rallongé un peu en bas mais après coup, j'aurai pu rallonger encore un brin.

Avec toutes ces couleurs, vous vous imaginez dans une prairie de fleurs sauvages avec les bourdonnements d'insectes et le soleil qui vous chatouille le nez. Et zou, pour les mettre dans vos tasses ou sur votre peau, allez faire un tour chez Noémie en infusette. Le grimoire et les potions d'une fée des sous-bois.

La vie file...

Il est grand temps de reprendre le fil de ce modeste carnet de couture. Réenrouler la bobine, il y a un an (déjà).

Première couture pour ma belle demoiselle : un sarouel pour petits pieds qui gigotent avec une tige de liseron courant sur la jambe.

Patron : Bidouillage pour un sarouel à l'aise pour faire entrer les couches lavables.

Pour coudre ces petites fleurs de liseron: j'ai découpé un rond de tissu, je l'ai plié en 2 puis une nouvelle fois en 2. On obtient ainsi 1/4 de rond. Reste juste à le coudre à sa pointe.
Liseron, coquelicot ou fleurs imaginaires, les fleurs font s'épanouir sur les vêtements.
Non, non, je n'attends pas le printemps avec impatience !!!

Vous n'avez pas vu passer 2013 ? Moi, non plus.
Je vais prendre le temps de repartir m'y promener un peu...

Le MacBook Bijoux vu par sa destinataire.
La belle histoire d'une 'tite couture qui suit sa route.

Ouvrez grand vos yeux. C'est du jamais vu.

Pochette révolutionnaire. Zip flash vintage. Des designs remarquablement fins et légers.
Toutes ces fonctionnalités, déjà remarquables en elles-mêmes, s’associent pour faire de cette pochette la trousse à bijoux la plus avancée au monde.
Le MacBook Bijoux est truffé de nouvelles fonctionnalités qui rendent cette trousse encore plus performante.

Trackpoches Multi-Zip. Vos bijoux ont des pouvoirs.

Le trackpoches Multi-Zip est le moyen le plus naturel d'ouvrir votre trousse, et sa surface de tissu ethnique vous offre plein d'espace pour vos plus beaux bijoux.
Piquez vos boucles d'oreilles ou enfilez vos bagues, zippez pour ouvrir les pochettes à trésor et bien plus encore.
Sa conception vous permet de l'amener n'importe où.
Et si vous venez d'un monde où le voyage règne en maître, vous pourrez même l'accrocher avec sa poignée ou le fourrer dans votre sac à main.
Plus vous utiliserez le MacBook Bijoux, plus vous vous demanderez comment vous avez pu vous en passer.

C'est beau le langage marketing, on change deux mots et on peut vous vanter n'importe quoi ... et mettre des mots sur ce blog quand le temps fait défaut. 

C'était noté dans un coin de ma tête, la collectionneuse de boucles d'oreilles voulait les transporter lors de ses nombreux voyages tropicaux. J'ai donc grapillé des secondes de couture lors du premier mois de vie de ma p'tite pour la finir à temps avant son départ en Guyane... et depuis ?
Depuis, elle a eu le temps de s'envoler vers les Tropiques, d'y séjourner et d'en revenir. Le temps ? Le temps ? Quel temps ?

Cette pochette à bijoux est donc faite de tissus mais aussi d'un bout de ceinture récupéré pour porter les boucles en haut (super épais et balèze à coudre), de deux pochettes à zips vintages (j'adore le look de leurs tirettes à losange), d'un élastique récupéré d'une taille ajustable enfantine pour enfiler les bagues ou piquer encore des boucles.
Un format nomade et une poignée pour l'accrocher et la transporter... bref, testée et approuvée !

Tuto : Pochette à bijoux de Kokechic adapté à la taille de mes fermetures éclairs et à mes petites récup.
Pas de matelassage mais plutôt de la viseline pour rigidifier et une poignée en plus pour l'accrocher.

plutôt une petite trousse de toilette. Un sac avec des trousses intégrées pour transporter juste le nécessaire.

Pour ce séjour et cette rencontre, pas besoin ...
de khôl pour capter l'intensité d'un regard, ni de rouge pour s'attirer des baisers,
encore moins de vernis pour être hypnotisée par un mouvement de main... juste l'essentiel.

Cette trousse, je la voulais pas trop grande pour tenir joliment sur l'étagère de ma salle de bain dans l'attente d'un voyage,
mais assez grande pour contenir shampooing, mini-pharmacie d'urgence, brosse à cheveux, accessoires d'allaitement...

Je voulais des couleurs, de la fraîcheur pour colorer les murs (in)hospitaliers et surtout une trousse ne craignant pas l'eau et notamment les douches toujours minuscules et inondées des campings estivaux.

Un mimi tissu enduit avec des pois et du violet, les gros points gris et noirs d'une toile cirée, le vert d'une chute de rideau de douche, une attache de bretelle orpheline pour fermeture, une petite poche de côté, deux poches zippées, des élastiques pour tenir les bijoux et petits objets...
elle me plaît cette trousse et attend son premier voyage.

Tuto : Sac du concours de Noël des Petits riens addict's 
revisité pour arriver à une trousse de 20x14x10 cm avec de petites anses et des poches un peu partout.

Et pour compléter ma valise de maternité, des ballerines reptiles.

Encore du tissu de récup, un petit bouton et un ruban pour les yeux des serpents.
Et surtout, pour ne pas faire de patinette dans les couloirs, du velours quadrillé d'un ancien pantalon pour réaliser la semelle.

Patron : Les ballerines des Intemporels pour future maman.
J'ai utilisée une couche de polaire pour remplacer le molleton entre la doublure et la semelle en velours.

...On ne veut plus les quitter quand on les enfile, essayer c'est adopter les mules en reptile...
(Le Chat Botté de monsieur Thomas Fersen)

12 mois... déjà 12 mois.
Pour fêter la ronde des saisons et le retour au froid hivernal pour la belle Sue, un "anorak" polaire pour rester bien au chaud.

Un joli petit col pour protéger son cou, une cagoule pour les grands vents, une fleur pour amulette et une poche où les mains peuvent se rencontrer... ce patron avait tout pour me (lui) plaire.

De la polaire, une doublure enfantine, un biais fait maison avec peu de tissu sur les bons plans de Papelhilo, de la couture à gros bidon et le voici porté.

Patron : Anorak K du Fait main 357 d'octobre 2011 - Taille 1 an
Notes pour le prochain : le patron taille assez grand, un col à la Soizic ça serait joli aussi et p't'être plus large pour faire passer les grosses têtes, adapter la taille de la fleur (je la trouve un peu grande sur un sweat 1 an).

Et maintenant, on attend de connaître la date du prochain anniversaire de la famille.
Livraison en traîneau, dans une pluie de cotillons ou dans les bras d'un roi mage parfumé à la frangipane ?

Une petite laine pour affronter l'hiver, les lombaires bien au chaud mais ... le nombril à l'air.
Dur, dur d'habiller un duo en plein hiver !

Projet couture tout simple sur le modèle de ce petit haut violet avec en tête cette magnifique sur-tunique aux pissenlits et son "encoche" sur l'avant pour y caler mon profil du moment.

Patron : Burda janvier 2011 - tee shirt 120
J'ai gardé le patron initial (une taille au-dessus quand même) et j'ai donc creusé l'avant pour y caler mon bidon.
Des biais et des rubans sont cousus à l'intérieur pour faire des ourlets moins épais avec ce tissu en laine.

Pour déambuler d'un pas plus léger, il me fallait un petit sac.
Un tout noir mais avec une bille de clown aux couleurs de l'amanite tue-mouche.
Rien de tel qu'un salon à déambuler au milieu de kilomètres de tissus pour donner l'envie de finir les "en cours".

Patron de base : Minaudière du livre "Les sacs de Julie" un chouilla modifié : des poches en plus à l'intérieur pour tout ranger et une doublure un peu plus large.

Toutes les coutures explosent et le froid s'installe... rien à faire, il faut passer à la taille du dessus !
Pour personnaliser un manteau très très banal mais à petit petit prix, on sort tous les boutons de leur bocal et on constitue une suite colorée de boutons chinés.

On découd les boutons d'origine un peu vieillots et tristounets, on coud les nouveaux.
Et voici, et voilà, un manteau pour tenir au chaud encore quelques mois un bidon qui couve du nouveau pour le début d'année.

Ca c'est de la très très haute couture !

Enfin livré, voici le tapis à langer nomade pour ma magnifique nièce, la belle Sue.

Un énorme bouton et une boucle élastique pour le fermer et le fourrer dans un sac, une voiture, un coin de magasin, un panier. Des papillons, des fleurs et des oiseaux pour accompagner cette petite fille des bois et des prairies à jonquilles. Et à l'intérieur, de la polaire toute douce et qui sèche vite.

Tuto : Pochette à langer customisée pour pouvoir la replier une fois de plus.
J'ai également cousu sur les pochettes des élastiques pour y accrocher les granules, le sérum, la crème pour le change...

En bonus, une notice de pliage/repliage pour ma soeurette et des pensées papillons.

Réparés, sur-réparés... les pantalons de mon grand collectionnent les pièces.
Des bandes colorées, un carotte sur le genou, des pièces en dessous tenues par des zigzags... il en a pour tous les goûts.
Mais quand l'étirement en longueur arrive, c'est la fin des futals ! Il était temps de re-remplir sa commode.

A droite, le pantalon bouffant bien trop grand

Un pantalon de zouave avec des poches en velours avec passepoils, une ceinture avec le rab d'un de mes pantalons suite à une opération ourlet, des touches de vert et de rouge... Un pantalon bouffant qui s'est avèré très large et trop grand. Il sera pour l'an prochain.

Patron : Fait main n°359 en taille 6 ans
Je n'ai pas fait le ceinture en bord-côte, je doute qu'elle tienne un pantalon d'enfant en mouvement. J'ai mis un élastique classique à la place. Un patron à retenter un chouilla moins large et moins grand avec un tissu plus léger et souple.

A gauche, le pantalon Black & Wax

Du tissu déjà vu ici avec du framboise et là avec du vert, tout le petit bout de wax qui emballait le nougat ariégois offert par Papa Noël, un patron déjà testé et approuvé, quelques touches de moutarde... et voici le Black and Wax.

Un pantalon déjà trop petit et troué au genou. Ben oui, il est là depuis avril mais j'ai quelques posts de retard ! Un futal adoré et porté avec fierté... il était le pantalon pour se faire beau (pas peu fière la couturière !).

Patron : Burda juin 2011 - Bermuda pour garçon juste rallongé en pantalon.

Bon, je vous parlerai bien d'autre chose mais c'est le temps des conserves.